Votre panier est vide
Malgré des progrès fulgurants dans le domaine de l’énergie photovoltaïque ces dix dernières années, certaines idées reçues persistent… Pourtant le perfectionnement du marché a permis d’augmenter le rendement des panneaux solaires de 25% et de diviser leur prix par 10 ! Tandis que la préservation de l’environnement est au centre des sujets de la société, les préjugés existants freine la transition énergétique alors qu’ils sont, pour la plupart, faux.
Afin de convaincre les plus dubitatifs d’entre vous, nous avons répertorié les idées reçues les plus répandues afin de distinguer le vrai du faux et de vous aider à passer le cap !
D'après Stéphane Maureau, Directeur Général de UNITe
C’est faux. En effet, les panneaux solaires sont fabriqués grâce à du silicium qui sert à lors de la création des cellules et du verre.
C’est également faux. Le silicium n’est pas un matériau rare, c’est même le deuxième atome le plus présent sur terre après l’oxygène ! Les possibles ralentissements sont dû à la forte demande qui est parfois supérieure à la capacité de récolte et de purification des usines.
Si le marché continue à croître, le seul composant qui pourrait être amené à être remplacé serai l’argent...
C’était vrai il a 10 / 20 ans mais ça ne l’est plus ! Avant, le prix des panneaux solaires était si élevé que le coût de revient de l’énergie solaire n’était pas moins cher que l’énergie du réseau électrique. Les panneaux solaires étaient donc utilisés dans des lieux qu’il n’était pas possible de raccorder au réseau.
En 20 ans le prix des panneaux a été divisé par 100 et en 10 ans par 10 ! Cela s’est fait grâce aux pays qui ont compris que « grosses quantités fabriquées = forte baisse des coûts » (Japon, Allemagne, Chine, États-Unis).
Cet exploit à également été réussi grâce :
Grâce à toutes ces évolutions, le prix de vente de l’électricité PV est de 16cts/kWh contre 10cts/kWh pour l’énergie produite par les centrales nucléaires.
Et non ! Avant que l’énergie soit compétitive, le développement du marché a nécessité pas mal d’argent public. Maintenant la tendance s’est inversée, et c’est le marché qui apporte de l’argent à l’État ! (Selon la CRE, plus de 30 milliards d’euros pour 2022+2023 cumulés par l’éolien, le photovoltaïque, l’hydroélectricité et le biométhane).
Fin 2024, les énergies renouvelables auront apporté à l’État plus d’argent que ce qu’elles n’ont couté depuis leur début !
Faux. La production d’électricité PV est soumise à l’IFER (imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux). Une partie de cet impôt est reversée directement aux communes où sont installées des centrales PV.
Par exemple, une installation au sol de 20 MW apporte plus de 60 000€ aux collectivités locales dont au moins 20% à la Commune !
Ainsi, un parc solaire installé sur une commune permet de baisser les impôts locaux ou de financer des projets locaux sans faire appel aux contribuables !
Évidemment, les panneaux solaires produisent plus en été et lorsqu’il fait beau. Cependant, il ne faut pas croire qu’en dehors de ces conditions les panneaux ne fonctionnent plus. Par exemple, les réémetteurs de télécom en haute montagne sont alimentés par des panneaux PV, et ils fonctionnent toute l’année !
Ce qui est vrai, c’est que lorsque les panneaux solaires sont exposés plein Sud, leur rendement est optimal. Mais s’ils sont exposés sud-ouest ou sud-est ils ne perdent que quelques %.
De plus, il existe aujourd’hui des panneaux bi-faciaux, qui produisent aussi avec leur face arrière quand la lumière est reflétée sur le sol.
Tout est donc question d’optimisation !
En France, un système PV utilisant des modules en silicium monocristallin fournit l’énergie nécessaire pour sa fabrication en moins de 2 ans.
La dernière génération de panneau peut même produire cette énergie en 1 an !
Étant donné que la durée de vie d’un panneau est de 40 ans, un module fournit 40x plus d’énergie qu’il n’en consomme lors de sa fabrication.
C’est totalement faux. En fin de vie, 95% d’un module est valorisé. Le silicium est récupéré pour refaire du verre, le cadre en aluminium et l’argent (utilisé pour les connexions électriques) sont aussi récupérés.
À la fin, il ne reste que 5% des matériaux d’un module qui ne sont recyclés.
Des progrès sont réalisés de jour en jour grâce à l’organisme SOREN qui se charge de collecter les panneaux gratuitement et de les recycler.
Encore faux. Le solaire est en effet la source d’énergie qui émet le moins de CO2. Une installation PV classique sur une toiture résidentielle émet en moyenne 30gCO2eq/kWh soit 16 à 33 fois moins que les énergies fossiles ! L'INES a même réalisé un prototype de panneau solaire bas bilan carbone!
Les supports de panneaux au sol sont généralement fixés sur des pieux battus ou vissés dans le sol, ou encore sur des bacs à lester. Ces systèmes de fixation sont donc faciles à poser et à enlever et n’occasionnent aucune dégradation des sols.
De plus, avant chaque installation, une étude d’impact environnemental est faite afin d’être sûr qu’il n’y aura aucun problème.
Ce qui est certain, c’est que les panneaux solaires prennent de la place et sont donc assez visibles. Mais de nos jours il existe plusieurs solutions afin de limiter leur impact visuel : s’ils sont au sol vous pouvez les « cacher » grâce à de la végétation, et si vous souhaitez les installer sur votre toiture, nous proposons des panneaux full black, ou du même coloris que les tuiles pour une meilleure intégration ! (cf. panneau Bisol)
Faux ! C’est même le moyen de production d’énergie qui nécessite le moins d’entretien !
D’ailleurs, partout où il est difficile d’envoyer des techniciens de maintenance, c’est le PV qui a été choisi : en haute montagne, sur les balises en mer, dans les refuges alpins…
Le seul élément d’une installation qui a besoin d’être changé « régulièrement » est l’onduleur. En effet sa durée de vie est de « seulement » 10 ou 15 ans contre 35 ou 40 ans pour les panneaux solaires.
Non. C’est même plus solide qu’une fenêtre de toit ou que des tuiles et c’est aussi solide qu’un pare-brise automobile.
Ce n’est donc pas incassable, mais ce n’est pas fragile.
Malheureusement c’est vrai… Alors que l’Espagne et l’Allemagne investissent en masse dans l’énergie solaire, la France est en retard sur ses objectifs. Alors que le pays souhaite arriver à 20GW de puissance installée en 2023 et entre 25 et 44 GW en 2028, il était seulement à 13,2 GW installés soit 66% seulement de l’objectif 2023…
La France est même le seul pays de l’UE à être en retard sur ses engagements.
Pas du tout ! L’expression vient de l’anglais « photovoltaic farm ». Une ferme PV c’est tout simplement une installation de panneaux solaires au sol, sur un grand terrain, pour produire de l’électricité. En bref, c’est une centrale photovoltaïque. C’est tout à fait différent de l’agrivoltaisme qui est une association de production PV et de production agricole.
Il faut savoir que la France à l’ambition de multiplier par 10 la puissance PV installée d’ici 2050 (passer à 100/130GW). La moitié de cette puissance devra être installée sur les toits, les parkings, etc, et l’autre moitié devra l’être au sol. Ainsi il faudrait trouver la place pour 65GW. Cela demanderait environ 60 000ha soit 0,2% de la Surface Agricole Utilisée. C’est 10 fois moins que la surface dédiée à la construction de maison chaque année ! (27 000ha/an).
Il faut donc en effet une grande surface, mais rien d'irréalisable!
Faux. Pour l’instant, l’énergie PV fait partie du mix électrique à 3%. L’objectif est de monter à 25% d’ici 2050. C’est donc une progression assez « lente » qui ne risque pas du tout de perturber le réseau.
C’est à moitié vrai. La plupart des panneaux solaires est en effet fabriquée en Chine parce que la main d’œuvre coûte moins cher là-bas. Pourtant le surcoût d’une main d’œuvre européenne est largement compensée par les frais de transport !
De plus, l’industrie PV en France possède suffisamment de compétences pour développer des lignes de production : une RetD importante à l’INES, des leaders dans les semi-conducteurs (STM) et dans la conversion d’énergie (Schneider), et de grandes compétences en ingiénierie industrielle.
D’ailleurs il existe déjà quelques marques de panneaux solaires fabriqués en France comme Voltec, ou fabriqués en Europe comme Bisol ou Meyer Burger.
Tout à fait ! Lorsqu’un panneau est installé, il va produire de l’électricité pendant 40 ans sans qu’il ne faille rien apporter (ni gaz, ni carbon, ni uranium). Il a juste besoin de soleil !
De plus :
Pour conclure, on peut dire que le photovoltaïque est à coup-sûr une solution d’avenir et une réponse au défis actuels !