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Évolution du prix de l'électricité : comprendre les hausses et anticiper l'avenir

Évolution du prix de l'électricité : comprendre les hausses et anticiper l'avenir

Face aux nombreuses hausses du prix de l'électricité en France ces dernières années, il devient essentiel de comprendre les facteurs qui influencent ces augmentations et d'anticiper leur impact. Cet article regroupe plusieurs analyses détaillées pour offrir une vision complète de l'évolution du marché de l'électricité, des décisions politiques et des solutions envisageables pour les consommateurs.

Voici le sommaire pour vous repérer facilement :

  1. Récapitulatif de l'évolution du tarif de l'électricité 
  2. 29 janvier 2025 : baisse du tarif réglementé de l'électricité en février 2024 : Qui en bénéficiera vraiment ?
  3. 25 septembre 2024 : l'envolée des prix de l'électricité en France d'ici 2026
  4. 16 août 2024 : l'accord entre l'État et EDF sur le tarif du nucléaire
  5. 22 janvier 2024 : hausse des tarifs réglementés de l’électricité en février 2025
  6. 12 septembre 2022 : les raisons de la flambée des prix en Europe
  7. 2 août 2022 : pas d'augmentation du prix de l'électricité au 1er août 2022
  8. 21 janvier 2022 : le rôle de la CRE dans la régulation des prix
  9. 28 octobre 2021 : les hausses successives des tarifs depuis 2021
  10. 13 juillet 2021 : nouvelle augmentation des prix des énergies en 2022
  11. 13 janvier 2021 : pourquoi l’autoconsommation solaire est une alternative économique

1. Récapitulatif de l'évolution du tarif de l'électricité

DATE Prix électricité (€/kWh TTC)
08/2020 0.16
02/2021 0.162
08/2021 0.164
02/2022 0.175
08/2022 0.178
02/23 0.2
08/23 0.225
08/24 0.26
02/25 0.20

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2. Baisse du tarif réglementé de l'électricité en février 2025 : une réduction pour certains, une hausse pour d'autres

À partir du 1er février 2025, le tarif réglementé de l’électricité pour les particuliers enregistrera une baisse de 14 %. Si cette diminution constitue une bonne nouvelle pour certains foyers, d’autres verront paradoxalement leur facture augmenter en raison de la hausse de certaines taxes et des coûts liés au réseau de distribution.

Une baisse de 14 % pour certains consommateurs

Les Français ayant souscrit une offre indexée sur le tarif réglementé bénéficieront pleinement de cette baisse de 14 %, qui entraînera une réduction significative de leur facture d’électricité. Toutefois, ce n’est pas le cas de tous les consommateurs. Ceux ayant opté pour des offres à prix fixe ou des contrats indexés sur les prix du marché de gros ne profiteront pas de cette diminution et pourraient même voir leurs dépenses énergétiques augmenter.

Les causes des hausses : taxes et coûts réseau

Deux principaux facteurs expliquent pourquoi certains foyers ne verront pas leur facture baisser, voire subiront une hausse.

  • La taxe sur la consommation finale d’électricité (TICFE) : Réduite à 1 €/MWh dans le cadre du bouclier tarifaire, elle retrouve progressivement son niveau d’avant-crise. Après une première remontée à 21 €/MWh en février 2024, elle atteindra 33,70 €/MWh dès février 2025 pour les particuliers.
  • Le Tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) : Ce tarif, qui finance l’entretien et le fonctionnement du réseau électrique, va augmenter de 7,7 %. Il représente entre 20 % et 30 % de la facture totale d’électricité des ménages.

Quel impact sur votre facture ?

Concrètement, pour un foyer consommant 8 500 kWh par an, l’augmentation de la TICFE pourrait engendrer un surcoût d’environ 108 € par an. À cela s’ajoute la hausse du TURPE, estimée entre 27 et 40 € supplémentaires. Au total, certains ménages pourraient ainsi voir leur facture grimper de 140 à 160 € par an.

Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), ces ajustements visent à assurer le bon fonctionnement du réseau électrique et à maintenir l’équilibre économique du marché de l’électricité.

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3. L'envolée des prix de l'électricité en France d'ici 2026

Le marché de l'électricité en France pourrait connaître une envolée spectaculaire des prix d'ici à 2026. Selon plusieurs experts, les tarifs pourraient être multipliés par cinq en raison de nombreux facteurs économiques, réglementaires et technologiques.

Contexte actuel du marché de l'électricité en France

La France dispose d'un mix énergétique diversifié, combinant énergie nucléaire, énergies renouvelables et énergies fossiles. Le marché de l'électricité est largement influencé par les fluctuations des prix du gaz, du pétrole, ainsi que par la réglementation européenne et nationale. Ces dernières années, les prix de l'électricité ont déjà connu une augmentation modérée, mais les experts prévoient une accélération dramatique à partir de 2026.

La dépendance aux énergies fossiles et renouvelables

Les énergies fossiles, bien que minoritaires dans le mix énergétique global, jouent un rôle clé dans l'approvisionnement énergétique, notamment en période de forte demande. Cependant, les prix de ces ressources sont extrêmement volatils et influencent directement le coût de l'électricité.

Les fluctuations des prix du gaz et du pétrole

Le marché mondial du gaz et du pétrole est soumis à des tensions géopolitiques, des variations de la demande et des politiques énergétiques globales. Lorsque le prix de ces matières premières augmente, les coûts de production de l'électricité augmentent également, ce qui se répercute sur les tarifs pour les consommateurs. À cela s'ajoute la dépendance de l'Europe aux importations de gaz, notamment en provenance de Russie.

Les facteurs derrière l'augmentation des tarifs d'ici 2026

Plusieurs éléments convergent pour expliquer la hausse anticipée des prix de l'électricité d'ici 2026. Certains sont liés aux politiques publiques, tandis que d'autres sont dus à des dynamiques industrielles ou à l'évolution de la demande énergétique.

La hausse des certificats d'économie d'énergie (CEE)

Les certificats d'économie d'énergie (CEE) sont un dispositif visant à encourager la réduction de la consommation énergétique en France. Les fournisseurs d'énergie ont l'obligation de financer des actions d'économie d'énergie, ce qui leur impose des coûts supplémentaires. Ces derniers sont souvent répercutés sur les consommateurs finaux, ce qui contribue à la hausse des prix de l'électricité.

La demande croissante d'électricité

La transition énergétique, notamment avec le développement des véhicules électriques, entraîne une augmentation de la demande d'électricité. Cette demande accrue, couplée à une production d'électricité parfois insuffisante, provoque des tensions sur le réseau et une hausse des tarifs. À cela s’ajoute l’essor des appareils connectés et des technologies numériques, qui nécessitent également plus d’énergie.

L'impact des nouvelles régulations européennes

Les directives européennes en matière d'économie d'énergie et de transition vers les énergies renouvelables imposent des exigences croissantes aux États membres. Ces régulations, bien qu'indispensables pour atteindre les objectifs climatiques, entraînent des coûts supplémentaires pour les producteurs et fournisseurs d'électricité, qui sont répercutés sur les factures des consommateurs.

Les coûts de maintenance des infrastructures nucléaires

La France, dont environ 70 % de l'électricité provient du nucléaire, doit faire face à des coûts élevés pour la maintenance et la prolongation de la durée de vie de ses centrales vieillissantes. Les travaux de modernisation et, à terme, le démantèlement des centrales engendrent des coûts considérables, qui impactent directement les tarifs de l’électricité.

centrale nucléaire

Les prévisions chiffrées pour l'avenir

Les experts estiment que les prix de l'électricité en France pourraient être multipliés par cinq d'ici 2026. Ces prévisions s'appuient sur les tendances actuelles du marché, ainsi que sur les coûts futurs anticipés. La situation française est cependant comparable à celle d'autres pays européens, qui doivent également faire face à une hausse de leurs coûts énergétiques.

Les scénarios d'augmentation varient selon les sources, mais les prévisions les plus pessimistes tablent sur une multiplication par cinq des tarifs d'ici 2026. Cette flambée des prix serait en grande partie due à la hausse des coûts des énergies fossiles, ainsi qu'aux politiques de transition énergétique qui imposent des investissements massifs dans les infrastructures renouvelables et nucléaires.

Conséquences pour les ménages et entreprises

Les ménages à faibles revenus, qui consacrent déjà une part importante de leur budget aux factures d’énergie, risquent de souffrir le plus de cette augmentation. Les pouvoirs publics devront probablement intervenir avec des aides ou des subventions pour limiter l’impact sur ces populations.

Les entreprises, en particulier dans les secteurs fortement énergivores comme l'industrie manufacturière, verront leurs coûts de production augmenter de manière significative. Cela pourrait affecter leur compétitivité sur le marché international, en particulier face à des pays où les prix de l’électricité restent plus stables.

Les solutions pour limiter l'impact de la hausse des prix

Heureusement, des solutions existent pour atténuer l'impact de cette hausse des tarifs. En investissant dans les économies d’énergie et en accélérant la transition vers les énergies renouvelables, les consommateurs peuvent réduire leur facture d’électricité.

Économies d'énergie : un levier pour réduire sa facture

Les économies d’énergie sont l’un des moyens les plus efficaces pour réduire sa consommation d’électricité. Des gestes simples, comme l’installation d’équipements plus efficaces (ampoules LED, isolation thermique) ou la réduction de l’utilisation des appareils énergivores, peuvent aider à diminuer la facture.

Le rôle des énergies renouvelables

Le développement des énergies renouvelables, telles que le solaire ou l’éolien, est également essentiel pour contrebalancer la hausse des prix de l’électricité. En produisant une électricité décarbonée et à moindre coût, les énergies renouvelables permettent de réduire la dépendance aux énergies fossiles et de stabiliser les prix à long terme.

Comment Civisol vous aide à réduire vos factures d'électricité

Chez Civisol, nous sommes là pour accompagner les particuliers dans la réduction de leurs factures d'électricité en proposant des solutions adaptées et durables. Grâce à nos services, vous pouvez améliorer l'efficacité énergétique de votre logement, bénéficier de conseils personnalisés et accéder à des technologies innovantes pour mieux maîtriser votre consommation.

Que ce soit par l'installation de panneaux solaires, ou par des systèmes de gestion intelligente de l'énergie, Civisol vous aide à faire des économies tout en contribuant à un avenir plus vert.

Un avenir incertain pour le marché de l’électricité en France

L’augmentation prévue des prix de l’électricité d’ici 2026 représente un défi majeur pour les ménages et les entreprises en France. Bien que plusieurs facteurs expliquent cette flambée des tarifs, il existe des solutions pour limiter son impact. En investissant dans les énergies renouvelables et en adoptant des pratiques de consommation plus durables, la France pourrait atténuer les effets de cette hausse et garantir un avenir énergétique plus stable et abordable.

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4. L'accord entre l'État et EDF sur le tarif du nucléaire

Le 14 novembre 2023, l'État français et EDF ont annoncé avoir conclu un accord sur le prix de l'électricité d'origine nucléaire à partir de 2026. Selon cet accord, EDF vendra le mégawattheure (MWh) aux alentours de 70 euros, une augmentation significative par rapport au tarif actuel de 42 euros, en vigueur depuis 2011. Cet accord vise à réformer la tarification réglementée dans un contexte où la France doit moderniser ses infrastructures nucléaires et accélérer la transition vers les énergies renouvelables. Les experts anticipent une convergence progressive des tarifs français avec la moyenne européenne, une étape nécessaire pour assurer la durabilité du secteur énergétique tout en répondant aux défis économiques et environnementaux actuels.

L'accord stratégique entre l'État et EDF

Le secteur de l'électricité en France est en pleine mutation. Cet accord est crucial pour redéfinir la manière dont les tarifs réglementés sont fixés. EDF, qui a longtemps bénéficié d'une politique de prix contrôlée, doit désormais composer avec des besoins de modernisation de ses infrastructures, notamment dans le domaine du nucléaire, où de lourds investissements sont nécessaires pour les futurs réacteurs EPR.

La tarification actuelle, en grande partie héritée de décisions politiques, a permis à la France de maintenir des prix de l'électricité parmi les plus bas en Europe. Cependant, cette situation n'est plus tenable à long terme. André Joffre, expert du secteur, souligne que pour financer la transition énergétique et moderniser les centrales nucléaires vieillissantes, une hausse progressive des tarifs est inévitable. Cette augmentation permettra de rapprocher les prix français de la moyenne européenne, rendant ainsi le marché plus compétitif et durable.

L'enjeu de la transition énergétique

Le contexte actuel est marqué par une forte pression pour passer aux énergies renouvelables, telles que l'éolien et le solaire. Ces sources d'énergie deviennent de plus en plus compétitives, mais leur intégration dans le mix énergétique nécessite des investissements conséquents. L'augmentation des prix de l'électricité pourrait jouer un rôle clé en finançant cette transition tout en garantissant la sécurité énergétique du pays.

Intégrer les énergies renouvelables dans le mix énergétique nécessite non seulement des investissements en infrastructures, mais aussi une adaptation du réseau électrique pour gérer l'intermittence de la production. Les avancées technologiques dans le stockage de l'énergie et la gestion de la demande joueront un rôle crucial dans cette transition.

Une solution pour réduire ses coûts : l'énergie solaire

Face à la hausse des prix de l'électricité, de plus en plus de consommateurs se tournent vers l'énergie solaire comme une solution viable. Installer des panneaux solaires sur son toit permet de produire une partie, voire la totalité, de l'électricité consommée à la maison, réduisant ainsi la dépendance aux tarifs fluctuants du marché. Les avantages de cette solution sont nombreux : en plus de diminuer les factures d'électricité, les panneaux solaires contribuent à la transition énergétique en exploitant une source d'énergie renouvelable et propre.

En investissant dans l'énergie solaire, les consommateurs peuvent non seulement réduire leurs factures d'électricité, mais aussi bénéficier d'un retour sur investissement attractif. En général, les systèmes photovoltaïques ont une durée de vie de 25 à 30 ans, avec une diminution progressive de leur efficacité. Grâce aux économies réalisées sur les factures d'énergie, le coût initial d'installation peut être amorti en moins de 7 ans pour ceux qui ont installé leurs panneaux eux-mêmes et en plus de 10 ans pour ceux qui sont passés par un professionnel. Bien évidemment, cela dépend également de la région et de la consommation énergétique.

En plus des avantages économiques, l'énergie solaire offre des bénéfices environnementaux significatifs. Chaque kilowattheure d'électricité produit par les panneaux solaires réduit la dépendance aux combustibles fossiles, diminuant ainsi les émissions de gaz à effet de serre. À l'échelle individuelle, l'installation d'un système solaire peut réduire l'empreinte carbone d'un foyer de plusieurs tonnes de CO2 par an, contribuant activement aux objectifs climatiques nationaux.

Les implications économiques et sociales

L'ajustement des prix de l'électricité en France aura des conséquences importantes pour les consommateurs. Les augmentations à venir, bien que nécessaires pour garantir la pérennité du système énergétique, risquent d'avoir un impact significatif sur les ménages et les entreprises. Les autorités devront trouver un équilibre entre la nécessité de financer les investissements futurs et la protection du pouvoir d'achat des citoyens.

L'augmentation des prix de l'électricité n'affectera pas seulement les ménages, mais aura également des répercussions significatives sur l'industrie française. Les grandes entreprises énergivores, telles que celles du secteur manufacturier ou chimique, devront revoir leur stratégie énergétique pour maintenir leur compétitivité. Cela pourrait inclure l'adoption plus large de solutions d'efficacité énergétique, la production d'énergie sur site, ou encore le recours accru aux contrats d'achat d'électricité directement avec des producteurs d'énergies renouvelables.

Un tournant pour le marché français de l'électricité

En résumé, la France est à un moment charnière où des décisions cruciales doivent être prises pour l'avenir de son secteur énergétique. La convergence des prix avec la moyenne européenne, bien qu'inévitable, doit être gérée avec précaution pour assurer une transition en douceur vers un système énergétique plus durable et résilient.

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5. Hausse des tarifs réglementés de l’électricité en février 2024

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé ce dimanche que la facture d’électricité sur les tarifs « heures pleines, heures creuses » augmenteraient de 9,8 % dés 1er février prochain. La hausse pour les tarifs de base serait réduite à 8,6 %.

L’augmentation du prix de l’électricité

« La facture d’électricité sur les tarifs heure pleine/ heure creuse va augmenter de 9,8 % au 1er février et sur les tarifs de 8,6 %. C’est-à-dire que pour 97 % des ménages français, l’augmentation sera sous les 10% », a déclaré Bruno Le Maire sur le plateau du journal de 20 heures de TF1. Cela concerne près de 20 millions de ménage abonnés à l’électricité, dont 10,6 millions au tarif de base, c’est-à-dire le tarif bleu d’EDF, fixe sans heures creuses.

Pour les 400 000 abonnés particuliers ayant souscrit une option dite « effacement jour de pointe », le tarif augmentera de 10,1 %. Ces abonnés paient un tarif plus avantageux mais s’engagent en échange à réduire leur consommation d’électricité les jours où la consommation nationale est très importante, durant une période de grand froid par exemple. Pour les petites entreprises et abonnés non résidentiels, la hausse sera de 5,2 à 8 % selon les contrats.

En résumé, vous payerez huit euros de plus par mois si vous vivez dans un studio chauffé à l’électricité, et 18 euros de plus par mois si vous habitez dans une maison de quatre pièces, chauffée également à l’électricité.

La fin du bouclier tarifaire sur le prix de l’électricité


La facture d’électricité augmentera donc de moins de 10% pour la grande majorité des Français, conformément à l’engagement du gouvernement de sortir du coûteux « bouclier tarifaire ».

L’exécutif organise depuis plusieurs mois la fin progressive de ce subventionnement annoncé à l’automne 2021 par le premier ministre Jean Castex, avant même que la guerre en Ukraine ne cause une augmentation fulgurante du prix du gaz et de l’électricité.

Le gouvernement s’était engagé à ce que la révision du tarif réglementé de l’électricité, qui intervient chaque année le 1er février et le 1er août, soit cette fois limitée à une hausse de 10% maximum. Précédemment, ce tarif avait augmenté de 4 % en février en 2022, 15 % en février 2023 et 10 % en août 2023. 

Ce qui représente une augmentation totale sur deux ans de 43 à 44% !

Une dernière hausse dans un an


Bruno Le Maire annonce que la prochaine hausse du tarif réglementé devrait intervenir dans un an, en février 2025. Ce qui marquerait la fin totale du bouclier tarifaire et donc un retour à la normale.

Il se justifie en annonçant « c’est une décision difficile, mais c’est une décision qui est nécessaire pour garantir notre capacité de production électrique et puis pour sortir définitivement quoi qu’il en coûte. » « Nous avons beaucoup protégé. Il faut aussi protéger nos finances publiques par ce que si demain, il y a à nouveau une pandémie ou une autre crise, on sera bien contents de pouvoir protéger les Français, les salariés des entreprises. Nous revenons à la normale. »

Le gouvernement avait depuis deux ans réduit une taxe sur l'électricité pour éviter des hausses trop fortes des tarifs. C'est cette « taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité » (TIFCE) qui va remonter en février, de 1 à 21 euros par mégawattheure, comme le budget 2024 le permettait. Avant la crise, elle était de 32,44 euros.

Selon lui, l’augmentation rapportera 6 milliards d’euros à l’Etat cette année, alors qu’un retour complet aurait pu rapporter 9 millards.

Bruno Le Maire, invité du 20H sur TF1

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6. Les raisons de la flambée des prix en Europe 

À l'approche de l'hiver le coût de l'électricité est au centre des préoccupations. En effet malgré le "bouclier tarifaire" mis en place par le gouvernement, les prix ne cessent d'augmenter. Face à cette flambée dévastatrice les ministres européens de l'énergie se sont réunis en urgence à Bruxelles ce 9 septembre. 

Le prix de l'électricité augmente:


Le prix de l'électricité dépend de plusieurs facteurs tels que:

  • Le coût de production, de stockage, d'approvisionnement et de commercialisation 
  • Les coûts d'acheminement
  • Les taxes (CSPE, CTA, TVA)
  • Le prix du gaz
  • Le coût des quotas de CO2

Il il également lié à la quantité de carbone produite par les centrales à gaz. En effet en Europe les producteurs d'énergie doivent acheter des droits d'émission en CO2 pour avoir le droit d'en émettre sur le marché. Ainsi, plus la production d'électricité émet du CO2, plus la centrale doit acheter des quotas. Et donc quand le prix du quota augmente, le prix de l'électricité aussi.

Cependant, d'autres facteurs temporaires causent cette augmentation.

Une augmentation qui continue à cause du contexte actuel


Une accumulation de facteurs qui touche toute l'Europe est responsable de la flambée des prix. 

Parmi ces facteurs on trouve:

  • La reprise économique et industrielle suite à la sortie de la crise du Covid
  • La guerre en Ukraine: l'électricité est produite grâce au gaz naturel provenant de Russie, or à cause de l'embargo les prix ont augmenté de 30%
  • L'état du parc nucléaire français: la sécheresse et le vieillissement des infrastructures ont fait qu'au premier septembre 2022 uniquement 25 réacteurs sur 50 étaient opérationnels. 

Ainsi, de 50€/MWh au début de l'année 2021, le prix de gros de l'électricité a pu atteindre 1000€/MWh!

L'Union européenne peut-elle agir sur les prix de l'électricité?


Suite à la réunion des ministres de l'énergie à Bruxelles, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a présenté des pistes:

  • Plafonner le prix du gaz russe importé
  • Plafonner à 200€ le MWH produit
  • Établir une contribution de solidarité pour les entreprises de combustibles fossiles
  • Redistribuer les "bénéfices inattendus" des producteurs d'électricité
  • Permettre aux états membres d'investir dans les énergies vertes et d'aider les consommateurs
  • Viser une réduction intelligente de la demande 

Heureusement, les factures des consommateurs français ne sont pas indexés sur les prix du marché de gros mais sur les tarifs réglementés par l'État. Or l'État a mis en place un "bouclier tarifaire" limitant la hausse des prix à 4%. Sans ce bouclier, les prix auraient pu atteindre une augmentation de 35,4%!

Le gouvernement français ralentit la hausse des prix


Il est faux de dire que le gouvernement peut bloquer la hausse des prix car il peut seulement la ralentir. C'est en tout cas ce que mise le "bouclier tarifaire" qui consiste à: -baisser la taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité (elle est passé de 22,5€ par MWh à 50 centimes),

                      -réorienter le nucléaire: l'État oblige EDF à relever de 20% le volume de sa production vendue à ses concurrents à bas prix.

Selon Carine Sebi, économiste à Grenoble École de management: "Notre stock de gaz est plutôt bon. Si on arrive à relancer le nucléaire, si les conditions climatiques sont assez bonnes pour l'éolien et si l'État maintient le bouclier tarifaire, cela devrait limiter la casse"

Pour ce qui est de ce bouclier, il va selon les dires de Gabriel Attal, ministre délégué aux comptes publics, être "reconduit, mais de manière différente" en 2023.

Alors que les prix ne sont pas prêts de baisser, les ménages français cherchent des solutions pour réduire les frais. Comment réduire les factures d'électricité à la maison? 

Il faut tout d'abord adopter les bons gestes en baissant le thermostat par exemple, s'équiper d'électroménager récent, et investir en isolant bien sa maison ou en installant des panneaux solaires!

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7. Pas d'augmentation du prix de l'électricité au 1er août 2022


Le gouvernement n'a pas suivi les recommandations de la CRE qui préconisait une hausse de 3,89% des tarifs TTC de vente d'électricité à appliquer au 1er août 2022.

Cette hausse avait été recommandée lors de la délibération du 7 juillet 2022. Le Gouvernement continue d'appliquer son bouclier tarifaire qui limite la hausse du prix de l'électricité à 4% en 2022.

Ce bouclier est mis en place depuis le 1er février 2022, date de la hausse de 4% du prix de l'électricité.

Le Journal Officiel du 31 juillet 2022 publiait 5 arrêtés signés par les ministères de la transition énergétique et de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique. En lisant ces arrêtés on peut trouver : "il est fait opposition aux propositions motivées de tarifs de cession formulées par la Commission de régulation de l'énergie dans sa délibération n° 2022-198 [ou n° 2022-199] en date du 7 juillet 2022".

La Commission a également ajouté : "Même ajoutée à la hausse de 4% TTC réalisée le 1er février 2022, la hausse proposée de 3,89% TTC reste modérée par rapport à la proposition de la CRE de +44% HT, soit +35% TTC, faite en janvier dernier. Cela démontre l’efficacité des mécanismes mis en place par le gouvernement pour l’année 2022 au bénéfice des consommateurs, notamment la baisse de la TICFE et l’attribution de volumes supplémentaires d’ARENH".

Le gouvernement limite la hausse du tarif de l'électricité pour l'année 2022 mais un rattrapage en 2023 n'est pas à exclure. Pour faire face à cette possible nouvelle augmentation du prix de l'électricité, il y a les installations solaires photovoltaïques !

Le solaire photovoltaïque reste une très bonne alternative pour faire face à la hausse du prix de l'électricité dans les années à venir ! N'hésitez pas à nous demander un devis personnalisé !

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8. Le rôle de la CRE dans la régulation des prix

Qu'est-ce que la CRE ?


La Commission de la Régulation de l'Énergie (CRE) est une autorité administrative française indépendante. Elle a été créée le 24 mars 2000 suite à l'ouverture des marchés du gaz et de l'électricité à la concurrence, en Europe. Elle garantit le bon fonctionnement des marchés de l'énergie en France et participe à la construction d'un marché européen.


Ses missions sont :

  • Assurer à tous les consommateurs un accès aux réseaux publics du gaz et de l'électricité.
  • Fixer les tarifs d'utilisation des réseaux et de la consommation des énergies.

La CRE propose deux fois par an (janvier et juillet) une évolution du prix du gaz et de l'électricité.

La proposition de la CRE


La CRE a publié le 19 janvier 2022 une délibération proposant au ministre de l'énergie et de l'économie une évolution des TRVE (Tarifs Réglementés du prix de Vente de l'Électricité).

Ainsi la CRE propose :

  • Une hausse de 44,5% HT (!) soit une augmentation de 57,22€ / MWh HT pour les tarifs bleus applicables aux consommateurs résidentiels.
  • Une hausse de 44,7% HT (!) soit une augmentation de 59,22€ / MWh HT pour les tarifs bleus applicables aux consommateurs professionnels.

Note : Les tarifs bleus sont destinés aux consommateurs résidentiels et certains consommateurs professionnels (moins de 10 employés et un chiffre d'affaire inférieur à 2 millions d'euros par an) dont la puissance souscrite est inférieure à 36kVA. 

Pour rappel, en 2021, les TRVE avaient déjà subi une augmentation de 2,1% TTC par rapport à l'année 2020.

La première partie de l'augmentation aurait lieu le 1er février 2022 (35%) et la seconde le 1er août 2022 (9%).

Ces évolutions proposées sont à l'image des coûts et respectent les conditions fixées par la loi selon la CRE.

Les raisons de ces augmentations sont :

  • La forte hausse du prix du gaz en Europe suite à la reprise économique mondiale et les faibles livraisons de gaz provenant de Russie.
  • L'augmentation du prix du CO2 en Europe.
  • La disponibilité limitée du parc nucléaire français cet hiver (17 réacteurs nucléaires sur 56 sont à l'arrêt le 17 décembre 2021).

Les mesures du Gouvernement pour limiter l'augmentation du prix de l'électricité


Le gouvernement a donc publié la loi de finances 2022 contenant l'article 181 dans le Journal Officiel, le 31 décembre 2021. Cet article prévoit de limiter l'augmentation des TRVE à 4% TTC en moyenne sur la période du 1er février 2022 au 31 janvier 2023.

Les mesures prévues sont :

  • La diminution des taxes intérieure de l'électricité ; passant de 22,5€ le MWh à 0,5€ le MWh (minimum autorisé par Bruxelles).
  • Une augmentation de 20 TWh du volume de l'électricité nucléaire vendu à prix réduit par EDF à ses concurrents afin de réduire les coûts d'approvisionnement qui sont pris en comptes dans les tarifs réglementés. Cette électricité sera vendue à un prix fixe et non soumis aux aléas du marché et de la variation de la production*.
  • La mise en place d'un "bouclier tarifaire" qui va geler les prix de vente du gaz au même niveau que les prix d'octobre 2021

* C'est l'ARENH (Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique) qui garantit le prix fixe de l'électricité. L'ARENH a été mis en place par la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l'Électricité) en 2010.

Une augmentation de 4% TTC en moyenne correspond à une augmentation de 38€ / an sur les factures des consommateurs résidentiels et une augmentation d'à peu près 60€ / an sur les factures d'électricité des consommateurs professionnels.

Sans ces mesures les augmentations auraient été de 330€ / an pour les consommateurs résidentiels et de 540€ / an pour les consommateurs professionnels. C'est énorme !

Un rattrapage en 2023 ?


Selon le ministre de l'économie, Bruno Le Maire : "Il n'y aura pas de rattrapage conduisant à une hausse en 2023. Ce sont l'État et EDF qui supporteront le coût de cette mesure."

Cependant le gouvernement prévoit un rattrapage en 2023 : "A compter de leur première évolution de l'année 2023, les tarifs réglementés intègrent une composante de rattrapage, sur 12 mois, permettant de couvrir la perte des recettes", extrait de l'article 181.

Il n'est donc pas possible de garantir qu'il y aura un rattrapage ou non car les discours se contredisent, cependant le rattrapage reste envisageable car les mesures du gouvernement risquent de causer une grosse perte. De plus la CRE compte estimer un éventuel rattrapage pour l'année 2023, ce rattrapage dépendra du prix du marché en 2022 et d'éventuelles nouvelles mesures du Gouvernement.

Les installations solaires pour éviter les nouveaux prix de l'électricité

C'est le moment idéal pour prévoir d'installer des panneaux solaires ! Consommer sa production d'énergie solaire est légal et ainsi chaque KWh consommé ne vous sera pas facturé par votre fournisseur. Et bien sûr cela aurait un impact positif sur votre porte-monnaie ! Franchissez le pas et rejoignez de nombreux adeptes du solaire photovoltaïque !

En autoconsommation totale, l'investissement sera vite rentabilisé.

Dans un contexte d'augmentation des prix de l'électricité et de transition écologique, les panneaux solaires se présentent comme une solution idéale.

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9. Les hausses successives des tarifs depuis 2021

Une nouvelle augmentation des prix des énergies est prévue en France et en Europe pour le début de l'année 2022. 

En effet les prix devraient augmenter ainsi :

  • le gaz va passer de 15€ à 60€/MWh soit une augmentation de 300%
  • l'électricité va passer de 45€ à 130€/MWh soit une augmentation de 190%
  • le pétrole va passer de 45€ à 70€ le baril 

Prix du gaz  Prix de l'électricité

Prix du gazole  Prix SP-95

Une hausse de 12% pour le prix l'électricité en 2022


Cette hausse va entrainer une augmentation de 150€ sur les factures en moyenne. 

La hausse des prix de l'électricité est liée à celle des prix du gaz. En effet, en Europe le marché de l'énergie est régulé selon le prix du gaz.

Toutes ces augmentations sont liées à plusieurs facteurs :

  • la grosse reprise économique post-COVID qui a entrainé une explosion de la demande de gaz
  • l'offre de gaz n'a pas réussi à suivre cette augmentation de la demande
  • les "permissions de polluer" qui ont vu leurs tarifs doubler

Les fournisseurs de gaz étant confrontés à une peur du déficit budgétaire, ils ont décidé de baisser l'offre, voir suspendre les contrats. En menant ces différentes actions dans un contexte d'explosion de la demande avec la reprise économique et l'hiver qui approche à grands pas, les prix augmentent à un rythme qui bat les précédents records. 

Comment faire face à l'hausse des prix de l'électricité


Lorsque l'hiver prendra fin, les prix du gaz devraient logiquement baisser. Mais que faire en attendant ?

Plusieurs solutions ont été proposé par le gouvernement. Celui-ci prévoit d'actualiser sa fiscalité à la baisse pour maintenir une hausse du prix de l'électricité à un maximum de 4%. Jean Castex s'est engagé à prévoir un chèque énergie de 100€ pour les 6 millions de ménages les plus modestes si la précédente mesure n'est pas suffisante.

La fameuse expression "Winter is coming" semble bien approprié à la période que l'on va traverser.

Les spécialistes estiment que ces mesures du gouvernement seront malheureusement insuffisantes.

Plus que jamais les panneaux photovoltaïques représentent une alternative très intéressante pour réduire l'impact des hausses successives des tarifs de l'électricité. Dans des contextes d'augmentations du budget énergétique et de transition énergétiques, il est plus que jamais recommander de s'orienter sur la voie du solaire photovoltaïque dont les prix sont devenus beaucoup plus abordables ces dernières années !

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10. Nouvelle augmentation des prix des énergies en 2022

Le prix de l'électricité en France est relativement faible comparé aux tarifs pratiqués dans les autres pays d'Europe. Néanmoins depuis une dizaine d'années l'évolution à la hausse est très importante.


Et ce n'est pas près de s'arrêter !


En effet, après une augmentation au mois de février (voir notre article : Encore une hausse au 1er février! ), une nouvelle hausse va être annoncée pour le mois d'Août puis pour 2022.

Et si la hausse pour le mois d'Août devrait être de moins de 1%, celle de 2022 risque de faire mal au porte-monnaie des français!

En effet il est question d'une hausse de 6% ! Rien que cela. Elle sera certainement là aussi appliquée en 2 fois, une première partie en février, et une deuxième en Août.


Néanmoins le gouvernement planche sur des mesures pour permettre de réduire cette hausse. Ces mesures viseraient à permettre à EDF d'améliorer sa rentabilité sur d'autres marchés que le contribuable français (particuliers et professionnels) pour ainsi réduire la nécessité d'augmentation de ses tarifs. Car il est vrai qu'à moins d'un an de la présidentielle, cela risque de faire mauvais genre.


Ces augmentations ne sont pas une surprise, et sans épiloguer sur leur justification, elle viennent renforcer l'intérêt économique des installations solaires photovoltaïques en autoconsommation avec ou sans injection. En effet, plus les tarifs de l'électricité sont élevés, plus les économies sont importantes pour une même proportion d'autoconsommation.


Chez Civisol, pour toutes les simulations économiques personnalisées que nous faisons gratuitement sur simple demande, nous tablons sur une hausse annuelle de 3% des tarifs de l'électricité. Ces 3% sont certainement sous-estimés, mais cette sous-estimation permet une certaine prudence quant au temps de retour sur investissement, de sorte que la réalité ne puisse être que meilleure que la simulation.


L'intérêt économique s'améliorant, alors que l'intérêt écologique n'est plus à démontrer ... nul doute que le solaire photovoltaïque a de beaux jours devant lui.

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11. Pourquoi l’autoconsommation solaire est une alternative économique

Ca y est, c'est officiel !

La CRE (Commission de régulation de l'énergie) a rendu son verdict : les tarifs de l'électricité vont encore augmenter au 1er février 2021.

Une augmentation? C'est habituel me direz-vous à juste titre, car en effet la dernière remonte seulement au 1er Août 2020. Mais ce qui l'est moins c'est l'un des motifs évoqué par la CRE.

On vous dit tout!

Quelle est l'augmentation prévue au 1er février 2021?

La commission de régulation de l'énergie (CRE) a donc validé une augmentation des tarifs de l'électricité au 1er février 2021 pour les particuliers comme pour les professionnels.

Ce n'est pas une surprise mais une habitude car la CRE revoit plusieurs fois par an le tarif de l'électricité.

Cette hausse suit donc celle du 1er Août 2020 qui avait été de 1.82% pour les particuliers et 1,81% pour les professionnels.


Cette fois-ci la hausse est du même ordre pour les particuliers, mais nettement plus importante pour les professionnels. En tant de crise, c'est une mauvaise nouvelle de plus pour les entreprises.

Ainsi la hausse qui sera effective le mois prochain est de:

  • +1.73% pour les particuliers
  • +3% (!) pour les professionnels

Pour les particuliers la facture va donc évoluer en moyenne de +16€ à +25€ par an.

Cette hausse qui s'appliquera directement sur les tarifs d'EDF va inévitablement se répercuter sur les autres fournisseurs d'électricité qui peuvent difficilement faire autrement que suivre l'évolution des tarifs réglementés.

Quelles sont les raisons de cette nouvelle augmentation?


La décision d'une telle hausse suit les critères habituels utilisés par la CRE, et donc en lien avec le prix de revient de la production.


Comme nous vous l'indiquions dans notre post sur "les conséquence de la crise sanitaire sur l'approvisionnement en électricité" la fermeture de la centrale de Fessenheim et le retard pris sur la maintenance de certaines centrales nucléaires ont entrainé un redémarrage plus précoce des centrales à charbon plus couteuses, et l'import d'électricité de nos pays voisins.

La crise sanitaire a donc accentué le phénomène de ce point de vue.


Mais son influence se retrouve aussi dans une cause, plutôt inhabituelle, avancée par la CRE.

En effet elle met en avant l'augmentation du nombre d'impayés pour justifier une partie de la hausse annoncée. Ce nouveau critère est effectivement fortement impacté par les conséquences de la crise sanitaire sur les ressources des particuliers mais surtout des entreprises dont certaines, malgré les plans mis en œuvre par le gouvernement, ne parviennent plus à payer leurs factures, dont celle de leur consommation d'électricité.

Cette augmentation va donc aggraver le phénomène et il est fort probable que ce critère apparaisse de nouveau lors de la prochaine révision des tarifs cet été.

Quelles conséquence de cette hausse sur le développement du photovoltaïque?


Cette hausse s'inscrit dans une tendance récurrente ces dernières années : les tarifs de l'électricité augmentent au minimum de 3% par an, mais c'est bien souvent plus.

Parallèlement à cela, mais sans relation directe, le prix du matériel photovoltaïque, à puissance équivalente, baisse chaque année.

L'équation économique devient chaque année plus intéressante et incite de plus en plus de particuliers et de professionnels à opter pour l'installation de panneaux solaires sur le toit de leur habitation ou de leur entreprise pour autoconsommer leur propre électricité (verte!) et ainsi s'affranchir, pour la part autoconsommée, des augmentations passées et à venir.

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